En 2007, les Nations Unies organisent la première semaine sur le thème de la sécurité routière. Ces journées s’ouvrent par une Assemblée mondiale de la jeunesse pour la sécurité routière et se poursuivent avec de nombreuses réunions et activités à travers le monde. L’OMS y participe activement. Le mouvement ne date donc pas d’hier !

En 2021, Streetsforlife et Love30 reprennent le flambeau de la lutte contre la vitesse sur les routes, avec les outils et les moyens de communication d’aujourd’hui. Leur revendication est simple : limiter à 30 km/h – 20 mph – la vitesse des véhicules dans toutes les zones où les gens « marchent, vivent et jouent ». Au-delà de la sécurité routière, c’est également la vision d’un monde plus équitable et plus respectueux de chaque personne qui est mis en avant à travers cette campagne.

NARSA s’associe à la campagne Streetsforlife

Streetsforlife et Love30 rencontrent un écho certain au Maroc, où NARSA soutient l’Openletter du mouvement. Il s’agit tout simplement d’un message demandant la limitation de vitesse mondiale, que chaque signataire ...

 

Cadre général

Les accidents de la voie publique font chaque année plus de 1,3 million de décès, d’après l’organisation Mondiale de la Santé (OMS). Environ 90% de ces décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui possèdent environ la moitié du parc mondial de véhicules. Les pertes socio-économiques liées aux accidents de la route sont énormes et représenteraient entre 3 et 5% du produit national brut des pays.

Au Maroc, comme partout ailleurs, les accidents de la circulation constituent un facteur entravant le développement économique et social du pays. En effet, environ 3.600 tués et plus de 150.000 blessés sont comptés chaque année sur les routes nationales, ce qui engendre un coût de plus de 20 milliards de dirhams par an.

La majorité des accidents de la route peuvent être évités si les pouvoirs publics prennent les dispositions adéquates dans le cadre de politiques intégrée assorties d’objectifs mesurables. Selon les orientations de la décennie d’action pour la sécurité routière 2021-2030, la gestion de la vitesse constitue l’un des piliers les plus importants ayant un impact direct sur l’amélioration des conditions de la sécurité routière.

En effet, la vitesse représente un facteur de risque majeur d’accidents de la route influençant à la fois le risque d’accidents et leur gravité. Des vitesses moyennes élevées augmentent le risque d’accidents et également la probabilité de traumatismes corporels plus graves. Ainsi, une augmentation de 1 km/heure de la vitesse moyenne a pour conséquence une augmentation de 3% des accidents avec blessés et une augmentation de 4 à 5% des accidents mortels. Plus la vitesse est élevée, plus la distance parcourue pendant le temps de réaction et la distance de freinage sont plus grandes et donc le risque d’une collision devient plus important.

 


 

Célébration de la semaine mondiale de la sécurité routière des Nations Unies par le Maroc

A l’occasion de la semaine mondiale de la sécurité routière organisée entre le 17 et le 23 mai 2021, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière - NARSA organise, au niveau national, un ensemble d’actions de sensibilisation axées sur les risques liés à la vitesse et ciblant différentes catégories d’usagers de la route. Ces actions concernent des campagnes de communication directe et de sensibilisation et d’éducation à la sécurité routière ainsi que des campagnes digitales investissant l’ensemble des plateformes web de la NARSA et de ses partenaires.

Par ailleurs, et afin de sensibiliser les décideurs et les acteurs concernés, notamment les acteurs locaux gestionnaires de villes et de s’inspirer des expériences réussies en matière de Speed Management au niveau international, la NARSA organise sous la présidence effective de Monsieur le Ministre de l’Equipement, du transport, de la Logistique et de l’eau, un webinaire international autour de la gestion de la vitesse en milieu urbain et de son impact sur la sécurité routière notamment pour la catégorie des usagers vulnérables.